Les chasseurs volent presque aussi longtemps que les Hawkeye. Ce qui ressort des statistiques d'activités révélées hier par l'EMA ; rappelons cependant que les premiers assurent cette endurance en effectuant plusieurs ravitaillements (1), alors que les E-2C ne sont pas ravitaillables.
A la date de mercredi, les deux Hawkeye avaient réalisé huit vols, pour une durée cumulée de 40 heures, soit une durée moyenne de cinq heures.
Les chasseurs avaient quant à eux enregistré 110 heures, pour 24 vols, soit une durée moyenne légèrement supérieure à 4h30.
Notons que c'est beaucoup moins qu'en 2001-2002, quand les SEM avaient poussé jusqu'aux limites de leurs pilotes -le cockpit du SEM reste inconfortable pour des vols longs...-.
Dans la mesure où on ignore toujours dans quelles zones sont taskés les chasseurs français, et les itinéraires d'approche -par le Pakistan- cela ne permet pas de déterminer le temps "utile" passé par ces appareils au profit de l'ISAF. A ce jour, les chasseurs n'ont pas eu l'occasion d'ouvrir le feu.
La mission au profit de l'ISAF, qui a débuté le 25 novembre, devrait s'achever le jour de Noël, soit une campagne de 30 jours, contre les 43 prévus initialement.
(1) une phase toujours éprouvante, pour rallier le ravitailleur, puis effectuer le ravitaillement sans dommage. Selon les premiers retex des aviateurs -dès 2007-, les capteurs du Rafale (radar et OSF) permettent d'économiser le temps passé à chercher le tanker, donc, économisent du carburant, ou permettent d'allonger le temps d'engagement CAS.