Pour contribuer à l'effort budgétaire, l'armée de l'Air a supprimé un tiers de ses PN abonnés sur avions de de chasse, a expliqué le CEMAA lors d'un audition à la commission de défense. Ils ne seraient plus qu'une quarantaine (au niveau chef de patrouille) aujourd'hui, pour un volume budgétaire représentant entre 1 et 1,5% du montant des heures de vol. Il faut sept ans pour former un chef de patrouille et, insiste le général Palomeros, "il serait paradoxal que ceux d’entre eux qui travaillent dans les états-majors perdent leurs compétences. Ils sont une quarantaine dans ce cas et sans eux nous serions obligés de former plus de pilotes. Nous avons déjà réduit d’un tiers le nombre d’abonnés, mais il importe que le commandement des forces aériennes soit au contact de la réalité. Or la réalité dans notre métier, c’est le vol."
Les abonnés sont pour la plupart affectés en état-major. Outre le maintien des compétences, le fait de pouvoir effectuer des heures permet également de bénéficier de primes de vol.