Même si Hervé Morin et Joel Morgan sont restés très évasifs, dimanche, sur le contenu de l'accord qui lie désormais la France et les Seychelles, le document n'a apparement rien du bout de papier écrit sur un coin de table. Il évoque explicitement la possiblité, pour les Seychelles, de faire appel à des forces françaises en cas de besoin d'intervention sur un navire seychellois piraté. Peut-être même, de déployer des militaires français sur des navires seychellois, afin de les protéger, ou de participer au contrôle du trafic -les Seychelles disposent de deux anciennes vedettes-. Joel Morgan nous a confirmé la première possibilité, pas la deuxième.
Couronnement de ce partenariat, la France pourrait former, à la demande du gouvernement local, les forces spéciales seychelloises. Selon les critères locaux, ces personnels se rapprocheraient, en profil et en emploi, de nos fusiliers marins. Ce qui ne veut pas dire que ce ne seront pas des commandos français qui les formeront.