Le recrutement des commandos marine reste problématique, du fait du niveau d'excellence que souhaite maintenir la marine. Comme vous l'avait expliqué ce blog en son temps, c'est pour cela que la Marine avait concentré ses efforts sur la population fusilier marin/commando dans sa campagne de recrutement. Et que les baptêmes en Etraco sur la Seine avaient été maintenus, et amplifiés (un 3e engagé pour les VIP), le 14 juillet. Alors que le commandement a en core changé de braquet, en multipliant les reportages télévisés sur la spécialité, pour susciter les vocations.
Concrètement, pourtant, le premier écrémage tient à des variables plutôt étonnantes, mais réelles : la mauvaie vue, la surcharge pondérale, et des insuffisances accoustiques. La première est (notamment) la conséquence de l'addiction de nombreux jeunes aux petits écrans des jeux vidéo ou des micro-PC. La seconde tient à de mauvais comportements alimentaires. Et le troisième, aux effets de musiques écoutés trop fort sur des baladeurs musicaux.
Au final, Lorient a toujours des difficultés réelles à trouver les personnels rustiques et adaptatifs recherchés. Avec 500 personnels, et cette contrainte de recrutement, les commandos n'en sont plus que jamais une élite.
Une élite très demandée, c'est ce qui explique, notamment, que la marine ait souhaité mêler trois populations différentes au sein des équipes de protection embarquées oeuvrant avec les pirates : des commandos, des fusiliers marins, et mêmes des alfanistes, issus des équipes de visites des bâtiments. Une façon de consacrer la cohésion, tout en faisant prendre conscience à toutes les populations de la marine qu'un aguerrissement personnel, armes à la main, est aussi nécessaire.