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Chez les armateurs sud-finistériens, on se félicite de la "réactivité de la marine nationale". Après l'attaque de septembre 2008 sur le Drennec, les Bretons étaient allés prendre des conseils chez les commandos, à Lorient, sans même penser qu'en avril 2009, ils seraient amenés à envisager l'embarquement d'équipes de protection. Le 7 mai, la demande avait été transmise au Premier Ministre et, le 15 juin, "tout était prêt".
Les fusiliers marins sont arrivés en juillet, et ils devraient rester (sans relève) "au moins jusqu'en décembre" leur a appris hier Hervé Morin.
De fait, et même si personne ne l'affirme pour l'instant, les EPE resteront indispensables aux Seychelles tant que la piraterie n'aura pas été éradiquée, ce qui risque de prendre du temps.
Notre photo : un fusilier d'une EPE. Pour des raisons évidentes de sécurité, l'armement, les procédures, les postes des EPE restent dans l'ombre, pour laisser le dispositif efficace. Cette photo n'a donc -volontairement- qu'une fin d'illustration. (crédit : Jean-Marc Tanguy)