Ce n'est pas le nom d'une énième opération en Kapisa, mais plus prosaïquement, la reprise en mains des... têtes des militaires en uniforme, à Paris, qu'il n'était pas rare, à la sortie des bases (vers 17h27), de voir quitter tête nue leur lieu de travail. Sans parler des sorties, dans la journée. Je ne suis pas très au fait des règlements militaires, mais apparemment, ce qui était devenu une tolérance parisienne ne l'est plus, m'a-t-on expliqué. Fait avéré ou seulement crainte, les légendes urbaines de l'école militaire colportent des cas de militaires ouspillés par leurs chefs, pour des histoires de têtes nues. D'où quelques coups de coude discrets pour ceux, qui, sortant en groupe, oublient la Règle.
Le bonnet de police et la casquette sont donc revenues sur la tête des aviateurs entre la sortie de Balard et le métro éponyme, et le béret, sur celle des terriens, rue Saint Dominique et à l'Ecole Militaire. Pour avoir fait le test et pour être totalement honnête, cette tendance m'a semblé moins visible chez les marins, du côté de la rue Royale. Peut-être du fait d'une moindre distance avec la bouche de métro.
Théoriquement, donc, tout militaire hors d'une enceinte militaire se devrait de porter sa coiffe. Même pour une interview, ai-je demandé ? "Même pour une interview", m'a-t-on fait remarquer.
(1) opération traquez les têtes nues.