Il y avait celle de Milo, celle des Bananarama, celle de Gillette, voici venue la Venus de Thales.
L'électronicien raffole de prénoms féminins pour ses caméras thermiques (dont les célébrissimes Sophie et Catherine) mais Venus (véhicule de commandement nomades communiquant par satellite) est la résultante d'un crash program, un urgence opérations comme on dit, en matière de transmissions satellite.
Par chance, la DGA avait financé des études amont dans le domaine, ce qui aujourd'hui permet de gagner du temps.
L'avantage de Venus est sa compacité, qu'il était possible de vérifier sur le stand Thales, au dernier Bourget. Avec force mouvements des bras, le commercial mimait le volume consommé par l'ancien modèle d'antenne, puis montrait le nouveau type, implanté sur un PVP Panhard. La hauteur d'antenne est très basse, ce qui est évidement un gage de discrétion.
L'autre avantage est la capacité de Venus à opérer en roulant, ce qui pour certains théâtres est un gage de survie.
Venus, livrable courant 2010 ne sera peut-être pas implanté que sur PVP. Pour l'Afghanistan, cela pourrait concerner des véhicules plus immunes aux IED. Et d'autant plus que dans certaines zones d'opérations de ce même théâtre, le SATCOM est un pré-réquis de base.