Dans la foulée de l'intervention du Premier ministre, fin janvier, le minarm a diffusé une note interne sur
les conséquences du covid-19. Impactés, aussi, les journalistes accompagnant les militaires en opérations à l'étranger (sans distinction de localisation apparemment) : pour l'instant, l'état-major n'autorise plus ces embeds pendant lesquels les journalistes sont insérés pendant plusieurs jours au sein d'une base, d'une unité.L'exemple du président n'allant d'ailleurs pas au sommet de N'Djamena est même convoqué pour illustrer le propos et les restrictions (son entourage avait évoqué les règles sanitaires). Comme dans toutes les règles, il y a toujours des contre-exemples, avec une persistance de cas par cas. Exemple, avec le reportage de France 2 sur la task force Takuba, qui illustre le propos sur l'implication des européens.
Des sources non officielles estiment que cet état de carence dans la couverture des opérations des armées, qui fait suite à celui observé ces derniers mois au Sahel, pourrait perdurer jusqu'à l'été. C'est à cette période que cette fois, les adaptations d'effectifs de Barkhane devraient être annoncés.
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