Toujours pas de date en vue : c'est la seule information que contient la réponse du minarm à une de mes
questions au dernier point presse, sur le Reaper Block 5."L’armée de l’Air et de l’Espace et la DGA travaillent de concert de façon à ce que les conditions nécessaires au premier vol sur le théâtre soient satisfaites au plus tôt" m'a répondu le minarm par écrit.
On ne sait donc pas pourquoi ce dossier n'évolue pas (le sens de la question posée), et ce, depuis un bon bout de temps. La France n'est pas la seule à utiliser le Block 5, mais elle la seule à l'avoir et à ne pas l'utiliser. Un premier système a été livré en janvier 2020 (avec déjà plusieurs mois de retard) et le deuxième en décembre. Les deux attendent l'autorisation de vol.
Le deuxième est déployé à Niamey depuis décembre, soit bientôt trois mois, sans perspective de vol. Rappel, les Reaper sont une des premières, sinon la première source d'attrition de djihadistes au Sahel, un fait que le minarm peine à reconnaître, pour des raisons difficiles à comprendre. Le président de la République a annoncé une intensification de la lutte contre les GAT lors du sommet de N'Djamena. Sans le Block 5, cette intensification semble plus difficile.
La 33e ESRA dispose de 12 Reaper : six Block 1 et six Block 5.
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