Ceux qui ont réussi à en tirer parti le savent : l'optimist, célèbre coquille de noix de nos clubs de voile
, est une école, qui mène à tout. C'est par cela qu'à commencé, à sept ans, Philippe Hartz, qui depuis a accumulé les titres dans la voile (11e France en 1997 sur optimist, champion de France 420 en 2000, 2e au classement national Laser Radial en 2020) et dans la marine, comme commando marine, à Trépel (2004-2010) puis à Hubert (2010-2018). Dans une lettre de soutien, le CEMM, l'amiral Pierre Vandier évoque une "carrière exceptionnelle de commando marine et de nageur de combat, il a démontré sans cesse des qualités remarquables : rusticité, sens techniques, persévérance, enthousiasme dans l'effort est sens marin. Il est armé pour réussir !".Désormais instructeur au pôle école méditerranée depuis 2018, ce premier maître se lance un nouveau défi : participer à la solitaire du Figaro de cet été, pour enquiller ensuite les courses (plus) au large.
Son projet est global, et vise aussi à proposer des sorties en mer "avec des blessés de guerre et des orphelins dont les parents sont morts en service". Il souhaite aussi "s'associer à une fondation à vocation écocitoyenne portée sur la protection des océans".
Il fera naviguer la marine nationale, un de ses sponsors et qui continuera à régler la solde. Par contre, des euros sont nécessaires pour régler le reste, et on sait que la course est dévoreuse d'euros. Il en faut quelques uns pour le bateau, un Figaro Beneteau 3 de 2019. Autour de lui, le préparateur Jimmy Le Baut et l'entraîneur Yann Eliès.
Première course, la solo maître coq (mars), la sardinha cup (avril), puis la transat ag2r en double pour aller tutpyer les 1700 milles (mai), avant le tour de Bretagtne en double et la solo guy cotten (juillet), puis la rolex fastnet race en double (août), apéritif avant la solitaire du Figaro.
Son sponsoring est ouvert aux entreprises comme aux particuliers.
Il faut 50.000 euros pour s'aligner sur la maître coq le mois prochain, et 100.000 de plus pour se lancer sur la Figaro. Il est possible de contribuer ici, via la fondation de la mer et le réseau Brick et Dague qui soutiennent le navigateur. Philippe Hartz assure reverser l'éventuel excédent budgétaire aux associations de la marine. Le navigateur-commando détaille les grands postes de ce budget : 30% pour la location, l'entretien et l'assurance du bateau, 31% de prestataires (du préparateur au routeur) et 16% pour un poste essentiel, les voiles.
Sur son cap aussi, les J02024 puisque la course au large y fera son entrée. Quatre ans avant de tenter, pourquoi pas, le Vendée Globe, en 2028. Et il se met sur les rangs, pour en 2031, "essayer de remporter un trophée que les Français n'ont encore jamais gagné", l'America's Cup.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.