Visiblement ému comme jamais, Daniel Reiner a reçu ce soir les insignes d'officier de la Légion
d'Honneur des mains de Jean-Yves Le Drian, qui avait manifestement fait feu de tout bois pour cueillir les bonnes anecdotes sur la vie du promu.
La plupart de ses amis ont ainsi appris ce soir que l'impétrant -porté sur la liste des promotions par Florence Parly - a fait son service dans la cavalerie chez les Dragons, enseignant ensuite les maths, avant de, bien plus tard, imprimer sa marque avec son binôme (1) sur des sujets aussi stratégiques que les drone MALE ou les forces spéciales.
La liste est évidemment plus longue, et elle pouvait se mesurer à l'aune des qualités des personnes présentes ce soir au quai d'Orsay. A côté de la famille, sans qui on ne peut pas mener un tel travail, a reconnu l'ancien sénateur, un ancien des forces spéciales, un ancien directeur du SIAé, un ancien directeur de cabinet de Jean-Yves Le Drian, une directrice de la DMAé, un ancien CEMA, un ancien CFAS, des anciens généraux de l'armée de terre, un ancien DGA, un ancien conseiller spécial de ministre de la défense, un président de l'ONERA, et peu de politiques finalement, un des rares, le Lorientais Gwendal Rouillard.
Dans cette vie qui lui a apporté beaucoup, l'ancien sénateur a aussi rappelé des heures plus difficiles comme un crash de F-16 à Albacete qui tua neuf aviateurs Français au sol. Et des moments entre gravité et jubilation, quand le tandem allait faire flageoler quelques paires de jambes du côté de Bercy, pour fracturer la tirelire qui renfermait les euros du budget de la défense.
(1) Jacques Gautier avec qui il formait les "Dupont et Dupond de la Défense", mais aussi les "Jack's Daniel" (si nous n'étiez pas loin d'un drone...), et, de fait, ils étaient les papes du P146.
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