recevoir les 13 noms des morts d'Indelimane sur une plaque en cours d'élaboration à... Lyon. Une fois prête, gravée et patinée, elle sera ajoutée dans quelques jours (et non aujourd'hui comme tous l'avaient compris) en présence des familles qui le souhaiteront, dans un "moment intime".
Si l'on comprend les explications du minarm, ce ne sont pas en fait 13 noms, mais 15 qui vont être ajoutés, puisque la plaque de 2019 du Mali possédait déjà deux noms, le brigadier-chef Ronan Pointeau et le médecin-commandantapitaine Marc Laycuras, tous deux tués par engins explosifs. Ils seront donc regravés sur la nouvelle plaque en cours de gravure.
On ignore ce que deviendra la plaque au mur, qui ne peut être enlevée le temps des travaux.
C'est cette même séquence qui interviendra, donc, à chaque perte.
Plusieurs plaques pourraient bien aussi être déjà sujettes à erreur : exemple, l'adjudant Samir Bajja (4e RHFS/TF Sabre) n'est pas mort au Mali, plaque sur laquelle il figure, mais au Burkina-Faso comme le rappelle cette communication ministérielle, il y a tout juste cinq ans.
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