Comme dans le théâtre classique, les trois coups vont bientôt sonner pour le Reaper armé français.
Acquis en 2013 en urgence opérations grâce au travail mémorable des sénateurs Daniel Reiner et Jacques Gautier, la "faucheuse" va bientôt recevoir de nouvelles lames... qu'il n'avait jamais eues en France.
En 2016, le ministre Jean-Yves Le Drian, qui avait passé la commande en 2013 laissait sous-entendre, dans ses voeux, qu'on pourrait les armer, et c'est Florence Parly, aux UED 2017, qui annonçait un armement pour 2019. Une opération en trois temps : GBU-12 en cette fin décembre, Hellfire puis GBU-49 d'ici fin 2020.
La fin 2019 approche et le Reaper n'a toujours pas craché sa première GBU-12 : ce pourrait être chose fait dans une poignée de jours (forcément d'ici le 31...), et la minarm en personne devrait annoncer le succès du premier tir lors d'un prochain événement public.
En matière de dronerie armée, comme en matière d'ours, il ne faut jamais mettre la charrue avant les boeufs (une série noire en matière de drones le rappelle en France ces derniers mois...). Mais les tirs, qualitativement et quantitativement, devraient répondre, dans les temps, au besoin de qualification avant que le Reaper ne devienne, avec des charges sous les ailes, un des ressorts de la nouvelle stratégie française pour le Sahel, avec la Task Force Takuba et des POMLT sauce sahélienne.
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