Après une présence maximale, les Français quittent les uns après les autres leurs positions en bordure
de Baltique. L'armée de l'air, avec 100 aviateurs, va de son côté transmettre le témoin de la mission de la police du ciel, elle aussi assurée dans un cadre OTAN.
23 décollages sur alerte ont été réalisés par les quatre Mirage 2000-5 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes depuis leur arrivée en mai. C'est le principal bilan à retenir des quatre mois de présence, dans la moyenne habituelle.
La police du ciel est assurée par l'OTAN, puisque les trois états baltes n'ont pas l'aviation pour faire respecter leur espace aérien. C'est donc une mission opérationnelle, et non un exercice. Les armes sont notamment en état de fonctionner, voire même de dysfonctionner, comme l'a montré début août un chasseur espagnol qui a malencontreusement tiré un de ses missiles.
Les Cigognes auront aussi interagi au moins une fois en l'air avec les L-39 de la petite armée de l'air estonienne.
Rappelons qu'une cinquantaine d'estoniens sont intégrés pour un an à Barkhane, à Gao, avec quatre blindés. Et qu'une compagnie française doit revenir en 2019 en Estonie.
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