Ils sont trois, et détiennent encore plus d'hommes que dans leur régiments : les chefs de corps des
126e RI, 54e RA et 1er RCP sont aux commandes de la nouvelle configuration de Sentinelle, qui est entrée en service avec les relèves de début novembre.
La quinzaine d'états-majors tactiques (EMT) à une quinzaine de militaires ont été remplacés par trois EMT dotés de 40 personnels. Chacun a la responsabilité d'un des trois secteurs Ile-de-France.
Avant l'augmentation de ce weekend (+1000, et plus dans la semaine), Sentinelle mobilisait 4000 militaires en Ile-de-France. Rappelons un détail : cela ne veut pas dire qu'en instantané 4000 militaires sont sur le terrain, puisque le rythme de travail décidé en milieu d'année impose des récupération et des encoches de formation militaire, ainsi qu'une QRF. C'est donc beaucoup moins sur le terrain en permanence.
C'est le 54e RA qui a la responsabilité du secteur Centre (Paris intra-muros), avec 1600 militaires vendredi. C'est lui qui a donc en partie assuré la réactivité de Sentinelle vendredi soir. Ce blog avait expliqué qu'un millier de Sentinelle étaient encore sur le terrain au moment de l'attaque de vendredi, et que 500 autres, une QRF, était retournée sur place.
Chaque chef de corps, venu avec son chef ops, est responsable de ses résultats, est reste en partie libre de ses modes d'actions. Des figures libres, chères au CEMA qui a demandé le plus de mobilité -donc d'imprévisibilité- possibles, mais avec des figures imposées : les gardes statiques souvent imposées par le politique que par la réalité opérationnelle.