lundi 16 novembre 2015

Les voies de la réinsertion pour les blessés psychiques

Malgré un agenda surchargé par les conséquences des attaques de vendredi, le gouverneur militaire
de Paris, le général Bruno Le Ray a maintenu la signature ce soir d'un contrat en durée indéterminée par un blessé psychique de l'armée de terre évoqué par ce blog la semaine dernière.
C'est le premier résultat d'une manoeuvre menee par la CABAT avec des partenaires privés : des résultats ont déjà été obtenus grâce aux stages sportifs, l'étape d'après, c'est le retour au travail, dans le privé pour ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent rester sous l'uniforme. Des stages ont donc été mis en place pour permettre de redonner confiance à ces blessés moraux grâce à des immersions en entreprises, et tout ce qu'ils peuvent apporter au monde du privé. Chez RTD, qui a étrenné le dispositif, on applaudit à deux mains en estimant que cet ancien militaire apporte ses compétences techniques, et sera le porte-drapeau de la marque lors de ses missions dans les régiments.
Le premier blessé n'est pas le dernier à être embauché, a expliqué le nouveau patron de RTD, Emmanuel Levacher, qui a pu déjà découvrir que cette initiative lancée par son prédécesseur n'est pas la seule pour accompagner les blessés. RTD est un des partenaires les plus importants de Terre Fraternité, mais a aussi développé une solution, par une association, "Un par un", créée en janvier dernier par le comité d'entreprise du groupe.
12 orphelins issus de quatre familles différentes ont déjà pu être pris en compte par ce système de parrainage qui veille à assurer un suivi scolaire efficace.
Les familles de militaires concernées par une mort hors service sont adressées par l'ADO (association pour le développement des oeuvres d'entraide) à l'association, qui se met en action.
Comme la réinsertion des blessés, c'est le bouillonant colonel Thierry Marloux, patron de la CABAT, qui a catalysé les énergies autour de ce projet...
500 blessés psychiques sont recensés dans l'armée de tere a rappelé le général Le Ray : il faudra donc bien d'autres embauches par des sociétés privées. (Photo Jean-Marc Tanguy)