Nicolas Sarkozy sera jeudi à Metz avec Hervé Morin pour visualiser l'état d'avancement des restructurations annoncées il y a un an, et la reconversion des sites. On le sait, le grand-nord est de la France, et particulièrement la Lorraine ne sont pas sorties totalement gagnantes de l'exercice. A Metz, on ferme notamment la base aérienne 128 dont l'infrastructure était pourtant en bon état, comparé à des bases qui sont pourtant, elles, restées ouvertes pour d'obscures raisons (Dijon, Luxeuil).
Mais avec la limitation de l'activité aérienne, pour ne pas se mettre la population à dos, population qui n'a par ailleurs pas autant besoin de ses militaires que dans d'autres villes, la messe était vite dite.
Le commandement de la force aérienne (CFA) et ses 450 militaires va donc quitter, soit pour... Dijon, base qu'il fallait absolumment remplir avec quelque chose pour la rendre viable en taille. Soit pour Lyon, qui accueille déjà le centre national des opérations aériennes (CNOA). Or, le projet de marier CFA et CDAOA ayant du sens, il serait logique de les colocaliser. L'escadron de transport mixte devrait quant à lui perdre ses TBM700 et Fennec au profit des escadrons idoines de Villacoublay.
Les Transall Gabriel et le groupe de transmissions rejoindront la Normandie, à Evreux (Eure). La base qui gagne le plus d'effectifs (un millier, soit encore plus que ce qui était prévu il y a un an) dans les restructurations.