vendredi 31 juillet 2015

Un outil central : le 4e RE

Déjà incontournable dans le système Légion, le 4e RE va l'être encore plus dans les mois qui
viennent, pour pouvoir former 700 légionnaires de plus qu'à l'habitude, dont ceux qui formeront le format nouveau de la 13e DBLE, rapatriée au Larzac. Un défi de plus pour le nouveau chef de corps du 4e RE, le lieutenant-colonel Nicolas Dufour.

Le commandement de la Légion étrangère explique que ce niveau supplémentaire à former ne posera pas de problème particulier, les régiments opérationnels envoyant à la demande des cadres pour prendre en compte le surcroît d'instructeurs nécessaires à Castelnaudary.
Cette augmentation d'effectifs (1), qui consacre l'efficacité opérationnelle de la Légion, et de son système de sélection et de formation ne devrait pas poser de problème particulier de qualité : la Légion refusait déjà des candidats qu'elle aurait pu garder. Et le rayonnement sur un recrutement plus important que d'habitude va sans doute contribuer à lui apporter des volontaires en plus.
La manoeuvre globale pour l'armée de terre sera plus incertaine, alors qu'encore plus qu'avant, la contre-ingérence a son mot à dire sur les profils recrutés.
L'autre facteur compliquant pour l'armée de terre, c'est le recrutement de 500 fusiliers marins, et de 400 fusiliers commandos de l'air : des spécialités qui ne font pas Sentinelle, mais qui peuvent par contre générer des primes intéressantes. D'embarquement, pour les marins, ou d'opex, pour les fuscos.

(1) au 2e REI par exemple, une compagnie supplémentaire est créée : la 5e, celle qui avait été dissoute il y a quelques mois !