par son pays il y a cinq mois. La France bat ainsi son propre record de rapidité de livraison, le résultat d'une équipe France qui a fonctionné comme jamais, du politique (Le Drian) aux industriels, en passant par l'attaché de défense au Caire.
Ehab Badawy, le diplomate égyptien, a loué la relation franco-égyptienne (les deux pays partagent les mêmes vues, et la quasi-même menace terroriste, cela aide à se comprendre), et le sens politique du ministre français de la Défense, sans qui les affaires n'auraient pas progressé à une telle vitesse.
Malhereusement pour lui, Jean-Yves Le Drian n'était pas présent à Istres ce matin pour entendre ce concert de louanges, déjà en train de préparer sa prochaine séquence internationale, qui commence dans quelques heures.
Une séquence export semble d'ailleurs avoir été logée au chausse-pied dans le programme originel, qui fusionnait déjà deux destinations assez antinomiques.
Dans l'assistance d'Istres, on notait la présence d'anonymes qui ont permis cette incroyable réactivité : des aviateurs, des personnels du CEV et du service interarmées des essais et expérimentations de la défense, le commandant de base, et évidemment, les personnels de l'usine Dassault, qui se sont chargés de défranciser les appareils, en leur ôtant des équipements sensibles.
Sans doute conscients de l'effort de leurs fournisseurs, les pilotes égyptiens, d'un niveau très relevé, vont effectuer leur arrivée en Egypte, dans quelques heures, après une seule escale sur une base française située sur leur route.
Le premier vol officiel est prévu le 6 août. Jean-Yves Le Drian et Eric Trappier ne devraient pas être très loin.
