Ces derniers ont fort à faire dans un environnement et un climat exigeant (ce nouveau mandat de Lynx est arrivé lors d’une tempête de neige…), à des milliers de kilomètres de la base d’origine des véhicules.
Il a donc fallu, comme à chaque fois, tailler les lots de projection des véhicules. Pour pouvoir faire durer 12 Leclerc en Estonie, il faut pas moins de 40 conteneurs maritimes de pièces de rechange !
15 autres concernent les munitions (la munition de 120 des Leclerc est très emballée...), de quoi s’entraîner et d’offrir une réaction convaincante si les choses tournaient mal. Des KC20 de munitions sont prêts en métropole si d’aventure les stocks initiaux s’avéraient insuffisants : ils viendraient évidemment par voie aérienne, cette fois.
Car les KC20 évoqués en premier ont fait partie des 70 transportés par voie ferroviaire, en deux convois. Les véhicules, eux, ont cette fois voyagé par voie maritime, une première pour la mission Lynx, et d’autant plus que le navire était britannique. Le 519e régiment du train s’est chargé de l’embarquement à La Rochelle, et du débarquement à Paldiski. Les militaires, eux, ont été transportés par voie aérienne militaire de l’armée de l’air, avec trois vols d’Airbus d’une centaine de passagers chacun.
Le SEO se charge de livrer le carburant aux plus gros véhicules, la NSPA se chargeant des plus légers (c’est une convention d’usage…). Deux experts du SIMu veillent sur les munitions, le 48e RT assure les transmissions avec notamment une station satellite. Enfin, le 516e RT fournit sur ce mandat les ensembles porte-blindés qui ont convoyé notamment les Lerclerc, mais pas que : vendredi dernier, des CV90 danois ont pris place sur les remorques.
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