document traditionnel en pareil cas, dont les fondements sont sans suprise, mais qui recèlent quelques inattendus et livrent sans doute quelques ressorts de ce que sera le style du nouveau patron de l’armée de terre.
Le CEMAT rend d’abord hommage aux blessés, aux morts, notamment aux trois sapeurs de Guyane, mais aussi à son prédécesseur, le général Jean-Pierre Bosser. Il dit d’ailleurs s’inscrire dans ses pas, et valoriser son héritage, le CEMAT cite d’ailleurs explicitement le plan « Au contact » qui a placé l’armée de terre sur une nouvelle ère. Issu d’une carrière très opérationnelle, le nouveau CEMAT n’oublie pas ceux engagés en opex et en opint : « vous faites honneur à l’armée de terre et à notre pays. Poursuivez vos efforts, afin de rester sur les chemins de l’excellence opérationnelle ».
Il fait aussi son « objectif » de donner à l’armée de terre « l’agilité nécessaire pour s’adapter aux nouvelles menaces et contraintes. (…) Le combat de haute intensité devient une option très probable. Agir ensemble, avec nos alliés et nos partenaires est un impératif. La préparation opérationnelle sera, pour moi, un point d’attention majeur. Préparer la guerre ne peut souffrir aucune approximation (…) La performance du combattant nécessite une implication de tous. Elle se construit aussi grâce à la qualité du commandement, à la livraison de nouveaux équipements, à son cadre de vie et au bien-être de sa famille. (…) Volonté, disponibilité, inventivité, et courage au combat, comme dans l’adversité, sont les vertus militaires qui doivent guider nos actions ».
La photo officielle livre le visage d’un CEMAT capté devant les trois drapeaux de la France, de l’OTAN et de l’UE. Il a enchaîné dès sa première journée en fonctions avec une visite à Sentinelle (sous son béret vert de légionnaire).
