Le ministère des armées fait l'objet d'un rapport parlementaire évaluant les dispositifs de lutte contre
les discriminations. Le constat, sans appel, est aussi sans surprise : malgré les efforts engagés par JYLD et poursuivis par Florence Parly, les cas de discriminations, minoritaires rapportés à la masse de l'effectif total, restent trop importants pour un ministère qui se veut exemplaire.
517 rapports d'evengrave, qui ne retracent qu'une partie des problèmes, ont été enregistrés depuis 2014, rien que sur deux domaines, focalisés sur les harcèlements sexuels (193 rapports) et moraux (88), sexuel), les agressions sexuelles (82), viols (31), attouchements (48), exhibitions (16), discrimination liée au sexe (11) ou à l'orientation sexuelle (5), voyeurisme (42).
L'armée de terre concentre 58% des evengrave de harcèlement sexuel et 70% des rapports de viols, alors qu'elle ne représente que 42,5% des effectifs du minarm.
De tous les grands corps auscultés, l'armée de l'air est la moins concernée par les evengrave recensés. Quoiqu'étant, et de loin, la plus féminisée des trois armées. La plus féminisée des entités du minarm, le service de santé des armées arrivant en deuxième position parmi les plus vertueux.
Le constat d'évolution dans les lycées militaires, qui focalisait une bonne partie des cas de discriminations, recensés ou pas, n'est pas flagrant, à la lecture du rapport qui s'interroge également sur la pertinence de la cellule Themis dans sa configuration actuelle.
Le rapport propose une batterie de mesures, par exemple bien plus de visibilité de cette même cellule.
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