C'est son premier : le député du Morbihan Jean-Michel Jacques, vice président (LREM) de la
commissions de la défense et proche d'Emmanuel Macron, a pris la responsabilité d'un rapport sur le continuum sécurité-développement. Un communiqué explique ce soir que ce rapport s'inscrit dans la volonté du chef de l'Etat de "doter la France d'une stratégie globale d'aide publique au développement comprenant les dimensions de défense et de sécurité".
Il est vrai que malgré ce qui est déjà réalisé du niveau tactique (les ACM de Barkhane) au niveau opératif, le dispositif peut encore être amélioré au Sahel.
Il peut être néanmoins intéressant de constater que des réalisations dans ce domaine ont été, en zone Barkhane, réalisés en l'absence (notable) de la France, remplacée par l'UE, comme c'est le cas par exemple en Mauritanie. A contrario, la présence très visible de la France ne semble pas avoir propulsé un projet équivalent en Côte d'Ivoire, malgré son caractère stratégique.
Et même si ce n'est pas véritablement dans le mandat du député, on peut aussi constater, autre facette du sujet, que les derniers (ou plus modestement engagés) dans les zones de conflit sont aussi souvent les mieux récompensés de leur "présence". Les exemples ne manquent pas, dans 30 années d'opérations extérieures, où Allemands, Japonais et Chinois (mais aussi les Italiens en Irak par exemple) ont été les premiers à cueillir les dividendes économiques des opérations militaires des autres dont, le plus souvent, la France.
Des choses qui, dit-on, changent peu à peu, mais les résultats sont assez difficiles à discerner.
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