Quatre bombes sur deux objectifs : c'est ce que la chasse de Barkhane, scramblée de N'Djamena, a
largué hier sur une colonne estimée par l'EMA à "une quarantaine de pick-up". Cette colonne aurait été détectée venant de Libye dès vendredi, partiellement traitée par la chasse tchadienne, avant que N'Djamena demande à Paris un coup de Mirage.
Les appareils du Detchasse de N'Djamena ont décollé samedi matin, procédant à un show of force, mais pas à une ouverture du feu.
Ce n'est qu'en fin d'après-midi, lors du passage d'une nouvelle patrouille que Barkhane a ouvert le feu.
Le bilan total n'est pas connu, pas plus que le temps passé au-dessus de ce convoi, qui aurait pu se fragmenter entre le matin et l'après-midi.
Seuls les chasseurs de N'Djamena auraient décollé, donc au moins l'un d'eux l'a fait deux fois puisqu'il n'y a que trois chasseurs sur place. Une excellente disponibilité, donc, et une nouvelle illustration de l'apport de la chasse, plus largement de la 3D, dans les opérations de lutte contre le terrorisme dans des étendues aussi grandes.
Ces derniers mois, la chasse de Barkhane a été à l'oeuvre particulièrement dans le Liptako, mais aussi donc au Tchad et en Centrafrique, avec des consommations de feu nettement au-dessus de la normale.
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