Sage précaution, le Tchad disposait depuis quelques mois d'un TACP conventionnel. Cela a permis de disposer rapidement d'une capacité au Mali dès le 12 janvier (Photo EMA).
Au service des forces spéciales ou conventionnelles, les trois commandos parachutistes de l'armée de l'air ont déployé plus d'une centaine des leurs au Mali. C'est un effort conséquent, qui représente environ 20% de leur effectif. Les ressortissants du CPA 10, principalement utilisés par le COS, sont les plus anciens dans cette zone (1). Cette antériorité dans le sujet les a rendus aussi indispensables dans les postes de commandement, à tous les niveaux.
Les CPA conventionnels (CPA20 de Dijon, qui semble fournir le plus gros effort en effectifs, et CPA 30 de Mérignac), très mobilisés par l'Afghanistan depuis 2006, découvrent le Mali. Leur contribution n'a pas vraiment changé de nature : ils assurent un large spectre de contributions allant de la force protection au guidage des appuis au profit des GTIA. Des binômes cynotechniques, désormais partie intégrante des TACP du CPA 20, sont aussi déployés.
La première capacité en la matière était arrivée du Tchad dès le 11 janvier, avec la COMOTO du 21e RIMA : le TACP du CPA 20 (2) a pu ainsi opérer au profit des avions avec lesquels il s'entraînait quelques jours plus tôt, comme l'EMA l'avait signalé à l'époque : un facteur évident d'efficacité.
(1) leur emploi a été détaillé dans RAIDS 316.
(2) l'emploi d'un TACP d'Afghanistan du CPA 20 est illustré dans le numéro 321 de RAIDS (février 2013).
(rappel : un sondage dans la colonne ci-contre)