Ce blog rappelait la semaine dernière la dernière évaluation du surcoût de l'opération Serval : le ministre de la défense parlait de 50 MEUR. Une semaine exactement plus tard, son collègue du quai d'Orsay évoque lui sur BFM TV un chiffre déjà renchéri de 40%, à 70 MEUR. On ne s'explique pas une telle hausse en aussi peu de temps.... et comme elle n'est pas non plus expliquée, on peut s'interroger.
Mais on peut déjà le dire : la facture va continuer à s'allonger, puisque des capacités incontournables n'ont toujours pas été déployées, donc facturées (1). Et que certaines autres, comme la construction de hangars ou de taxiways à Niamey n'ont pas été, vraisemblablement, imputées comme telles.
Comme je l'évoquais hier, une guerre low profile se profile, notamment et aussi, parce que c'est moins... cher.
(1) a contrario, on peut penser que le rapatriement de l'essentiel des blindés et TC20 envoyés à prix d'or par des An-124 reviendra par mer (BPC ou affrétés) du fait d'une moindre urgence. Comme je l'expliquais hier, une fraction de ces volumes resteront dans la zone comme stock de précaution, et d'aide militaire aux Maliens.