Evoqué à plusieurs reprises dans l'opération Harmattan, le drone Harfang de l'armée de l'air devrait être prochainement intégré aux opérations. Comme c'est le cas dès qu'il s'agit de théâtre libyen, aucune confirmation ou infirmation n'évoque, à Paris, ce moyen de l'armée de l'air.
Ce drone se prête bien au stade actuel des opérations, qui se concentrent désormais dans une zone géographique plus bordée. Et, ça ne mange pas de pain, il pourrait économiser des heures de vol de chasseurs, ou ces derniers pourraient être occupés à autre chose.
Un Harfang avait été retiré du théâtre afghan il y a quelques mois, permettant, de fait, d'envisager une mise en place -réduite- à d'autres fins. La contribution devrait en effet rester modeste -une station-sol, un avion-, puisque l'armée de l'air ne détient, au total, que quatre drones, et deux stations-sol.
Le Harfang, entré en service dans l'armée de l'air a contribué au DPSA papal, en septembre 2008, avant de rallier Bagram, en février 2009. Il avait, depuis, contribué au DPSA du G8 à Deauville, au printemps.