Des Mirage F1CR vont être bases en Crète. C'est le nouveau patron du dispositif de l'armée de l'air (1) qui le révèle (2), dans une brève publiée ce soir sur le site de l'EMA. Il ne cite ni date ni volume d'avions, mais le transfert -achevé- des F1CR de Reims vers Mont-de-Marsan, et leur départ de Kandahar, fin juillet, simplifie considérablement la donne logistique (3). Le but étant évidemment de compenser le départ du Charles-de-Gaulle du théâtre d'opérations libyen.
Rappelons que cet appareil peut porter un pod de reconnaissance (argentique) Presto ou deux bombes guidées GBU-12.
Le Mirage F1CR a officiellement commencé à travailler dans Harmattan dès la fin mars.
Cette arrivée des F1CR intervient après celle des deux premiers Mirage 2000NK3 (4), et, annonce le patron du dispositif en Crète, va coïncider avec "l'augmentation du nombre des sorties de Mirage".
Après les cadences infernales chez les marins, va-t-on, aussi, employer le même terme chez les marins ?
A suivre, en gageant que les limites humaines sont connues.
(1) un colonel issu de la spécialité NOSA.
(2) il évoque également "un Atlantique". Jusqu'à maintenant, on avait évoqué deux appareils.
(3) peut-être même certains matériels ont posé en Crête sur le chemin du retour. Traditionnellement, l'EMA n'évoque pas ses capacités avant qu'elles ne soient déclarées opérationnelles.
(4) les appareils déployés jusqu'à maintenant étaient les K2 du 2.4 La Fayette, qui doivent être retirés du service en septembre. Harmattan représente leur premier engagement opérationnel, hors dissuasion nucléaire.