La gendarmerie va dissoudre un de ses trois états-majors en Ile-de-France, et rationnaliser son assise territoriale. C’est à la fois l’effet de la RGPP, de la mise en place de la police d’agglomération du grand Paris, et de la volonté de la gendarmerie de réformer son dispositif. C’est l’état-major de la force de gendarmerie mobile et d’intervention (FGMI) qui va disparaître, l’état-major de la région Ile-de-France étant quant à lui renforcé. Le premier compte 170 personnels, le second, 239. Le format final de l’état-major unique s’établira à 350, soit un gain de 59 personnels (dont un général deux étoiles), et sera installé sur trois sites : Maisons-Alfort (qui héberge aujourd’hui la FGMI), les Invalides et Bastion 14. Il disposera de 7.000 gendarmes. La nouvelle structure sera opérationnelle à l’été.
La garde républicaine conserve son état-major (120 personnels) propre : sa disparition étudiée, a été finalement écartée. Vraisemblablement du fait des missions tenues par la garde dans les palais nationaux, mais aussi en matière de maintien de l’ordre : les cavaliers viennent, pour la première fois, d’opérer au Stade de France, après avoir, depuis des années, sécurisé les matches à risques du PSG.
Un groupement interdépartemental va aussi remplacer les assises actuelles à Paris et en petite couronne, faisant passer l’effectif de 509 à 100. Des 400 postes économisés, 70 disparaissent, 50 vont renforcer la DGGN, le solde étant redéployé, notamment au profit d’unités à vocation zonale, pour les transfèrements par exemple. Cette évolution s’étalera sur deux ans.