Après les députés Louis Giscard D'Estaing et Françoise Olivier-Coupeau, c'est au tour de la Cour des Comptes de se pencher sur les dépenses générées par nos opérations extérieures. Le rapport devrait en rendu en cours d'année.
Le + du Mamouth :
Etonnament, deux mesures-phares du rapport des deux députés, soulevées à l'époque par ce blog, n'ont pas connu la moindre suite. Françoise Olivier-Coupeau, une des bêtes noires d'Hervé Morin à l'Assemblée nationale, proposait que les forces armées, particulièrement les commandos marine, puissent conserver les prises réalisées contre les narcotrafiquants. Leur drome étant en général de bonne qualité, même si les moteurs, après un Maroc-Espagne, sont rincés, et plus bien utilisables à quoi que ce soit. Hervé Morin avait proposé l'idée que deux députés, un de l'opposition et un de la mjorité planchent, mais aucine invitation n'est parvenue au palais Bourbon, semble-t-il.
La deuxième proposition visait à faire cotiser les assureurs et armateurs aux coûts générés par les reprises de navires, et libérations d'otages. Là non plus, le gouvernement n'a pas donné suite, même si, en tout cas, le... quai d'Orsay a manifestement progressé dans son appréciation des situations. La Défense, elle, reste encore sur une politique de discrétion, puisque l'EMA, interrogé par nos soins, refusait, jeudi dernier, de chiffrer la somme que les armateurs ont payé, pour régler le surcoût généré par Orthongel. En annonçant seulement que l'on pourrait trouver un chiffre -apparemment déjà connu- dans un document budgétaire. Apparemment, le parlement a les mêmes problèmes de transmissions de documents : Françoise Olivier-Coupeau a posé la question officiellement, il y a trois semaines, et attend toujours sa réponse.
Post-scriptum :
Il n'y a sans doute aucun lien, évidemment, mais Hervé Morin s'est longuement entretenu avec Louis-Giscard d'Estaing, après le débat sur l'Afghanistan.