Le CEPHISMER poursuit ses recherches sur la zone de crash d'un des deux Rafale Marine perdus fin septembre. Après avoir réussi leur "première priorité" -rendre le corps du CF (R) François Duflot à sa famille-, les équipes de la marine poursuivent un travail de recherches compliqué par la météo, en surface, et la dissémination des débris dans le fond, par 668 mètres, dans une zone vaseuse et en pente, et sur plusieurs centaines de mètres.
Au-delà de mer 3, les recherches doivent s'interrompre, et dans cette zone, ce niveau est régulièrement atteint.
Dans le fond de la Méditeranée, la visibilité est réduite, au mieux, entre deux et quatre mètres. Le plus dur reste donc à faire, d'autant plus que l'enregistreur de vol (ESPAR) n'a pas été retrouvé. Le CEPHISMER a notamment localisé l'apex qui tient un des deux plans canards.
La marine n'exclut rien : que l'ESPAR se soit "décroché" de l'avion, sous l'impact du choc initial, de la pression, ou fragilisé, que des courants l'aient emporté plus loin
Pour des raisons évidentes de discrétion, les avions militaires ne transportant pas de passagers ne sont pas dotés de balises, sur leurs enregistreurs de vol.
Une fois cette zone investiguée, il faudra également s'attaquer à la deuxième, avec peut-être, d'autres problèmes encore plus insurmontables encore.