Contrairement à son habitude, l'état-major des armées n'est pas allé puiser dans le réservoir à
mots de code de la semaine (construit notamment avec des dictionnaires animaliers et végétaux) pour nommer une opération, mais il est vrai que celle-ci doit parler aux Français, et c'est donc "résilience" qui l'a emporté. Comme Sentinelle en son temps, cela montre une direction, qui doit être claire pour être partagée par le plus grand nombre. C'est aussi féminin et le bon sens est souvent féminin.
Résilience, le président de la République et chef des armées l'a expliqué : il s'agit de synthétiser sous un vocable unique toutes les actions menées au profit du combat contre le COVID19 et au profit des Français. Au final, cela permettra aussi de mieux affecter les coûts de l'opération, qui n'est pas neutre ni pour le fonctionnement des armées, ni, en fin d'année, pour leur budget.
Résilience est à classer plutôt dans les OPINT, puisqu'elle s'exercera à priori sur le territoire Français, en métropole ou outremer, où les structures de santé civiles risquent de tomber plus rapidement qu'en métropole. Le signal de mobilisation de deux des trois PHA n'est déjà pas neutre. Il rappelle que les DOM-TOM sont îles (sauf la Guyane), mais qu'il faudra aussi envoyer du fret direct (respirateurs, masques, etc) et sans doute aussi des soignants par voie aérienne, bien plus rapide.
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