Même si ce sont les deux autres qui ont été le plus visibles sur les écrans jusqu'à maintenant, l'armée
de terre est engagée elle aussi dans les opérations liées au coronavirus. Comme ce blog l'a expliqué très tôt, son régiment médical (RMED) est en première ligne pour pouvoir ériger l'EMR à Mulhouse, auquel il fournira aussi du personnel pour le fonctionnement. En ce sens, le RMED est dans la même logique qu'en opex, fournissant à la fois des infrastructeurs et des personnels dans les rôles 1 et 2.
Il pourrait aussi être mis à contribution pour des engagements avec les PHA de la marine outremer, comme ce blog l'a déjà signalé.
Le 2e Dragons est aussi bien mobilisé, dans la capitale et en province pour décontaminer des zones hotspots ou de transport de malades.
Les moyens de Sentinelle sont aussi mobilisés pour venir en appui des forces de police diminuées ou occupées par le coronavirus. C'est particulièrement le cas à Paris.
Mais l'armée de terre est avant tout occupée à faire son travail : fournir 80% des effectifs déployés en opérations, avec des relèves qui sur tous les théâtres, de guerre ou non, se déroulent au fil de l'eau, avec, en point de mire, celle, principale, de Barkhane en début d'été. Obligeant, de fait, à continuer la préparation opérationnelle, aménagée pour prendre en compte le risque COVID19.
Des formations qui ne peuvent se faire par télétravail se poursuivent également, car sinon cela générerait un stock inépuisable de stagiaires à former. Là aussi des précautions sont prises.
Les élèves des écoles initiales, eux, peuvent assurer une partie de leurs formations à distance.
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