Annoncé dès hier après-midi sur mon compte twitter, un A319 a posé ce jour sur base aérienne 125
d'Istres, sous pression du risque coronavirus pour le deuxième weekend consécutif. Plus petit que les précédents (un A340 et un A380), l'appareil portait nettement moins de passagers : 35 !
C'est à nouveau la société portugaise Hi-Fly qui s'est chargée du convoyage, elle avait assuré déjà celui de l'A380.
A ce stade, on n'a pas d'explication du recours à une base aérienne, plutôt qu'un aéroport civil, où il serait tout aussi possible de réaliser les formalités. Une des explications vraisemblables étant le risque de panique à la vue des combinaisons blanches, par les usagers d'un aéroport civil. Sans compter, évidemment, la possibilité de témoins (aujourd'hui tout possesseur d'un smarpthone est un envoyé spécial potentiel) : tout est plus contrôlé à l'intérieur d'une base. Pourtant à 45 minutes de route de l'hôpital le mieux équipé.
On n'a pas non plus d'informations d'éventuels vols à venir.
C'est le ministère de la Santé qui gère le leadership des opérations et de la communication. Manifestement avec d'assez grosses différences sur les us et coutumes des Armées.
Le premier vol a fait l'objet manifestement d'un préavis assez court, semblant illustrer un manque d'anticipation de la Santé, alors qu'il nécessitait une logistique assez lourde, tout comme le deuxième. D'autant plus que ce dernier a aussi généré l'arrivée d'avions civils et militaires à Istres.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.