Trois anciens militaires ont été élus comme députés en 2017 (tous les trois à LREM), mais un seul a
posé un amendement dans le texte sur les retraites. L'ancien infirmier commando marine Jean-Michel Jacques le défendra dans l'hémicycle, demain, afin de souligner la spécificité militaire, et de ce qui l'accompagne, la pension (et non la retraite).
Comme il l'a déjà souligné face à François Lamy, président du HCECM au sein de la commission, la pension a été mise en place pour "éviter une armée trop âgée, récompenser une sujétion qui peut aller jusqu'au sacrifice suprême" (...). "Il faut scinder le mot pension du mot retraite" a-t-il martelé ce jour-là, et il devrait refaire pareil demain puisque c'est le sens de son amendement à l'article 37, demandant que pour les militaires, le terme de "pension" remplace celui de "retraite".
Sans compter qu'évidemment, dans les armées, la retraite a évidemment un autre sens. Promesse, lui, n'a qu'un seul sens.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.