Habitant et travaillant à l'hôtel de Brienne comme ses prédécesseurs, le ministre de la défense a livré
hier plusieurs convictions dans le domaine culturel, réservant même apparemment quelques scoops aux présents. Il veut "défendre Brienne contre la tentation de l'abandon", alors que le Balargone a clairement déporté vers le 15e arrondissement le centre de gravité de la défense. Nul ne sait d'ailleurs dire, à cette heure, quel sera le choix, sur ce sujet, du(de la) prochain(e) titulaire du maroquin de la défense.
Pour ce qui le concerne, Jean-Yves Le Drian est resté à Brienne malgré l'ouverture du Balargone (et du quartier ministériel qui y était prévu), et a reconstitué l'assise historique de l'hôtel, qui célèbre, cette semaine, son bicentenaire, sur fond de politique culturelle du ministère.
Hier, c'était le gotha qui était reçu par le ministre, ce soir, les éditeurs (Perrin en tête, qui doit publier dans plusieurs mois une nouvelle histoire militaire de la France), et vendredi, un colloque historique rappellera ce que fut Brienne, avec quelques emblématiques : l'amiral Jacques Lanxade -un directeur de cabinet militaire-, Hubert Blanc -ancien directeur de cabinet d'André Giraud- et Alain Richard, qui eut la même longévité que Le Drian à la défense (5 ans).
Par delà cette semaine, éphémère par nature, l'entourage du ministre rappelle le succès des visites du site, réalisée par les monuments nationaux. Deux nouvelles pièces sont ajoutées au bureau de Clémenceau, reconstitué sous Le Drian, dont son fameux bonnet.
Pas vraiment besoin d'entretenir les flux semble-t-il (les visites sont complètes pour le semestre) mais le ministre a néanmoins révélé que le PC Jupiter de Brienne serait ouvert à la visite en avril prochain.
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