Le député François Cornut-Gentille a obtenu quelques statistiques sur le nombre de sorties réalisées
par l'aviation basée à terre et celle depuis la mer (la presse les avaient également demandées, sans succès). Du 1er juin au 31 août, la première avait réalisé 411 sorties depuis la Jordanie, et 101 depuis d'autres bases. Soit 512 (avec entre 12 et 14 chasseurs, et un à deux avions d'appuis, générant peu de sorties). Rien n'était venu de la mer.
Par comparaison, entre le 1er septembre et le 30 novembre, l'aviation basée à terre a produit 346 sorties depuis la Jordanie et 56 depuis d'autres bases, soit 402 (avec six chasseurs très occupés en Jordanie, six autres moins mobilisés aux EAU). 414 sorties ont été fournies par le GAN, avec donc 24 chasseurs. Soit plus que deux fois plus. Le nombre de sorties serait donc équivalent, alors qu'on avait entendu, jusqu'à maintenant, un ratio légèrement en faveur de la marine, lors du déploiement du PA (2/3 - 1/3). C'était donc 50-50.
Ce blog a déjà donné des éléments de compréhension. Les sorties terrestres sont les celles consacrées à Chammal (pas d'entraînement, comptabilisé autrement). On ne sait pas comment la marine procède, elle, entre les sorties opérationnelles Chammal, sorties de reconnaissance maritime, sorties d'entraînement.
L'émulation interviendra en avril : 4 Rafale Air et 4 Rafale Marine seront déployés ensemble sur la BAPJ. On pourrait même imaginer des patrouilles mixtes mêlant les deux composantes, ce qui n'est jamais arrivé, malgré le beau vent interarmées qui souffle sur les opérations.
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