Le procureur de Vannes a ouvert une enquête pour homicide involontaire après la mort d'un jeune sous-lieutenant de 24 ans, procédure qui doit être transmise au parquet de Rennes. Il a refuté un contexte de bizutage, mais a constaté que les mesures de sécurité de la traverséee de l'étang, fatale à l'officier, n'étaient pas suffisantes.
Il a donc suivi les demandes de l'avocate de la famille, Me Marie-Laure Ingouf, qui très tôt a évoqué des "zones d'ombres" dans la mort de Jallal Hami et un "vrai manquement aux règles de sécurité et de prudence".
Parmi les nouveaux éléments sortis de l'ombre dans la journée, le procureur a confirmé l'absence de cadres sur cette "transmission de traditions", une absence étonnante si l'on part du principe qu'elle fait partie du cursus de formation comme l'armée de terre l'expliquait hier.
La fameuse panne de courant serait intervenue après la disparition du jeune homme. Ce dernier serait resté introuvable pendant une heure, avant qu'on ne retrouve son corps.