Le président l'a dit, le volume de forces françaises en Afghanistan ne dépassera pas les 4.000, donc, malgré l'arrivée, cet été, de 150 Lillois, et de tout ce qui a pu débouler chez les insolents depuis janvier dernier, il n'y a toujours pas plus de Français que ce chiffre-référence. A l'EMA, on soutient même que pour l'instant, l'effectif est plutôt calé sur 3.750 pax en croisière (1), et on n'atteindrait les "4.000" que fin 2010.
Plusieurs éléments nouveaux sont donc apparus. A commencer par les 180 éléments du CRR-FR de Lille, parmi lesqueles 30 étrangers, injectés dans le HQ ISAF, à Kaboul, pour six mois, depuis cet été. Mais ces effectifs ne sont pas comptés dans l'enveloppe (2). Cette injection d'effectifs n'avait pas fait l'objet de la moindre évocation, apparemment pour éviter de troubler les commentateurs, et, vraisemblablement, les détracteurs de l'engagement français.
Notez enfin que le C-135FR, anciennement à Manas, relocalisé au printemps à Douchanbe est finalement, maintenant, aux EAU, sur la base aérienne 104. L'envoi d'un deuxième a été étudié, pour appuyer le déploiement du groupe aéronaval français, de mi-novembre à fin décembre.
(1) suivant l'argument, qui se tient, que le volume fluctue en permanence au gré des relèves.
(2) au contraire des quelques 80 insérés français dans les états-majors du théâtre, et notamment l'IJC (en charge de la guerre au quotidien).