Le contre-amiral Coindreau, lors de la présentation de la NRF14. A sa gauche, le général Eric Margail, patron de la 6e BLB (crédit : Jean-Marc Tanguy).
C'est un "aéro" particulièrement expérimenté, le contre-amiral Philippe Coindreau, qui prend, aujourd'hui, le commandemant de l'opération européenne Atalante. Une première, juste, puisque si la France n'a pas épargné sa peine depuis 2007 dans cette zone, étant la première (et plus longtemps que prévu) à protéger les navires humanitaires, elle n'avait pas eu de responsabilité à la tête d'Atalanta. Pourtant créé par la France et l'Espagne, à l'automne 2008...
Le contre-amiral Coindreau succède à un Britannique, puis un Suédois. Pilote d'Atlantic (21F et 22F) puis d'Atlantique 2 (23F, qu'il a fini par commander), il aura particulièrement été au coeur des opérations, au Tchad (Epervier), dans le Golfe persique (Prométhée), dans la corne de l'Afrique, puis lors des opérations dans les Balkans, à terre et en mer, avec l'amiral Alain Coldefy, sur le Foch, en 1998-1999. Il commandait le Surcouf quand cette frégate furtive est chargée, de février à mai 2002, de fermer à la porte à d'éventuels fuites de terroristes d'Al Qaïda, en océan indien.
Doté d'une étonnante culture interarmées (mais c'est souvent le cas chez les patmaristes), ce marin avait aussi été le patron de la force amphibie de la NRF14, et commandant du TG1 pendant le dernier exercice Brilliant Mariner, de préparation à la NRF15. Le contre-amiral est affecté à FRMARFOR, comme adjoint de l'amiral Jean-Louis Kérignard, en charge, lui, de la composante maritime (MCC) de la NRF15.