mardi 17 août 2010

Une histoire de poutre

(source : site internet EMA)

Il faut être journaliste pour avoir une idée des procès en sorcellerie qu'on nous fait souvent. L'un des principaux griefs qu'on nous adresse est de mettre plus en avant la tribu des uns, contre la confrérie des autres, ce qui faciliterait la promotion des premiers sur les seconds (une antienne que j'ai entendue dans tous les patois possibles). Et l'oubli de tous les autres.
A cela je réponds souvent que ce blog brasse avec un oecuménisme certain (1) les bonnes comme les mauvaises nouvelles, les marsouins comme les légionnaires, les tringlots comme les cavaliers, les aviateurs comme les marins. Cela ne répond pas à une quelconque logique statistique, mais souvent, au fait que les uns et les autres sont simplement au coeur de l'évènement et que mon travail de journaliste consiste précisément à les traiter, ces évènements.
Et que à bien y regarder, on peut parfois même avoir des surprises là où on les attend pas. Pour preuve, ce logo qui coiffe le chapitre opérations, sur le site de l'EMA (en haut à droite), sensé vraisemblablement incarner les trois armées, Air, Terre et Mer. L'homme de gauche est manifestement est marin, celui du milieu, un pilote de SEM photographié à Kandahar... est un marin, et celui de droite, avec un G-36 et le type de casque qu'il porte, pourrait aussi être... un marin (ou un GCP).
Chacun décodera avec son univers culturel cette icône, qui porte le nom de fichier numérique, ça ne s'invente pas, d..."autopromotion".

(1) ce qui n'exclut pas les fautes de goûts, mais c'est l'apanage des gens qui travaillent beaucoup et qui, comme on me le répète souvent, "ne sont pas du club".