Les aficionados de ce blog auront retenu que les premières années de l'hélicoptère dans l'armée de l'Air virent d'étonnants développements grace à deux officiers visionnaires, Alexis Santini et Félix Brunet, à la fois en matière de configurations armées (le Pirate, mais aussi le Mammouth), et d'engagements coopératifs avec l'infanterie parachutiste de l'époque (le 3e RPIMa de Bigeard), aussi bien le jeune commando de l'air n°20 (incatif Manoir), créé en 1956. Ce duo hélictopères/commandos paras n'a été reconstitué que très tardivement, à la fin des années 90, dans la Resco (étendue à la personal recovery aujourd'hui) et la Masa. Un huilage qui a donné tous ses effets en Afghanistan, notamment (cf le dernier Raids sur ces bilans afghans).C'est cette génération de pionniers qui sous-tend ce cliché grâce à une jeep apportée à Dijon par "Le Guss" pour une journée de liens entre le passé . Le H.34, lui, dort à demeure devant le quartier Geille (le créateur des paras français), sur la base aérienne 102. Sur chacun de ses flancs, le félin des hélicoptéristes, et leur devise : "combattre et sauver".
Alors que l'armée de l'Air achève sa 75e année, que la coordination de l'aérocombat s'organise, les rappels historiques sont... toujours utiles.
Notre photo : Les H34 sont plutôt rares, et dans des états divers. L'Aéronavale en arbore fièrement un à Hyères, devant l'entrée de la BAN, et quelques fous de l'EH 1.67 "Pyrénées" en ont rénové intégralement un autre, déjà illustré sur ce blog. Un autre est en perdition devant l'entrée de la base aérienne de Brétigny. (crédit photo : CPA20)
