Déjà bien reconfigurés sous Jean-Yves Le Drian, les éléments français au Sénégal accentuent leur
capacité de formation mais aussi d'innovations (cf photos sur mon twitter @defense137) pour former plus efficacement les alliés d'Afrique de l'ouest. La tendance déjà dessinée s'est accentuée encore avec l'arrivé il y a 18 mois du général Michel Delpit, un pur produit des forces spéciales qui a, comme avant lui Grégoire de Saint Quentin, trouvé à Dakar un incubateur pour ses idées.L'ancien chef de corps du 1er RPIMa valorise les opérateurs dont il dispose pour des formations dans toute la sous-région, mais c'est aussi le cas avec des sapeurs du 31e RG en charge de la lutte contre les IED ou un para colo qui forme au sauvetage de combat. Quelques média français présents ce matin ont pu découvrir les outils et compétences de ces personnels, après avoir entendu le général Delpit livrer son analyse de son environnement de travail avec les alliés de la région, et les ennemis placés en face, qui glissent vers le sud et l'ouest.
Bref, les successeurs du général (qui rallie la France cet été) auront du travail pour des années.
Le catalogue des formations compte plusieurs centaines de pages et manifestement, avec plus de monde, les EFS en feraient encore plus. Peut-être un sujet d'actualité alors que Barkhane a largement entamé sa mue. Les Européens se sont même organisés pour éviter de doublonner leurs offres aux états de la région, dans une structure inédite dévoilée ce matin.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.