S'il était beaucoup question de nucléaire hier, les FAS sont aussi inscrites désormais au quotidien dans les missions conventionnelles, avec le vecteur de l'arme : elles mènent des missions de police du ciel, de reconnaissance tactique et stratégique, de frappe de précision conventionnelle, comme ce fut le cas au Mali, en Libye, au Levant. Et sur ces mêmes théâtres, elles réalisent aussi des missions d'appui-feu, y compris au canon de nuit, domaine qu'elles ont ouvert pour l'armée de l'air.
Leur tankers n'ont jamais été aussi polyvalents : hier, un Phénix était présent à Saint-Dizier en configuration CM30, qui permet d'évacuer plusieurs dizaines de blessés couchés, qu'ils soient militaires ou civils (catastrophe naturelle, conséquence de la guerre, etc...). Le même qui avec quelques copains et un renfort d'Atlas pourra projeter plus d'un escadron de Rafale en 48 heures, à l'autre bout de la terre (Polynésie) en 2023, comme le CEMAA l'avait auguré aux députés au printemps.
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