Fragilisé notamment par une disponibilité chahutée, l'absence des Puma de l'armée de l'air
(mécaniciens et pilotes restent présents) et des relations difficiles avec son principal donneur d'ordres (le GIGN), le groupe interarmées d'hélicoptère (GIH) a finalement réussi à franchir la passe un peu difficile, réalisant en mars deux décollages sur alerte au profit du RAID, une première depuis 2010.
Deux Puma ont servi pour transporter une équipe du service dans la prison de Condé sur Sarthe, un cas évident de terrorisme.
Deux autres Puma ont également été mobilisés lors d'une alerte terroriste à Eurodisney, qui s'est avéré sans fondement par la suite. L'état-major du COS a semble-t-il été réactif, comme le GIH, pour répondre à l'alerte, un samedi, hors heures ouvrables.
L'entraînement de quatre jours initié à Nancy, avec l'antenne RAID locale, et des moyens de l'armée de l'air (Fennec, sans doute de l'EH 3/67 Parisis et groupe action du CPA 10) illustre clairement l'envie de ne pas rester sur une situation de blocage.
Il est vrai que le risque terroriste reste à un niveau toujours soutenu, de quoi surpasser les guerres de clochers.
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