Cinq semaines après son appareillage de Toulon, et un mois tout juste après leur entrée en action en
zone irako-syrienne, le porte-avions Charles-de-Gaulle et ses aéronefs termine aujourd'hui la séquence a priori la plus guerrière de son déploiement.
Le groupe aéronaval est resté en escale à Limassol (Chypre) entre le 30 mars et le 5 avril, avant de reprendre une troisième et dernière semaine d'opérations en mer. C'est à la reprise que deux Rafale Marine ont quitté le porte-avions, réduisant le nombre à 18 appareils, opérés par les flottilles 12F et 17F.
Le groupe aérien comporte aussi deux Hawkeye (4F), un Caïman Marine (31F), deux Dauphin Pedro de sauvetage (35F).
Du fait de la fin des combats contre Daech à Baghouz, l'activité a sans doute été plus réduite que prévu, sans doute la plus réduite dans l'histoire du GAE depuis qu'il opère sur le Charles de Gaulle (Afghanistan, Libye, Irak-Syrie). L'Etat-major des armées n'a évoqué qu'une frappe comme étant réalisée par la marine. Deux autres ont été réalisées ces derniers jours, sans qu'on sache s'il agit de l'activité de la marine ou de l'armée de l'air, qui conserve des Rafale en Jordanie et aux Emirats Arabes Unis.
Un exercice aérien important a été mené par les Rafale Marine dans la zone aérienne de Chypre, plusieurs jours avant l'escale à Limassol. Difficile d'évoquer une coopération, Chypre ne comptant pas de force aérienne.
La prochaine étape est l'exercice Varuna, avec les forces indiennes. Il prend cette année une dimension particulière, alors que la marine indienne a émis un appel d'informations pour des appareils embarqués.
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