Le militantisme des ONG paie. Plusieurs sociétés, grosses comme petites l'ont avoué, discrètement, à
ce blog : leurs activités de défense ne permettent plus d'avoir accès au crédit. Y compris dans des organismes publics. Question d'image, répondent les établissements concernés, alors que pourtant, l'habitude des banques ne consiste pas à évoquer publiquement l'identité de leurs clients.
Même le caractère dual des technologies, qu'on retrouve aussi souvent dans le chiffre d'affaires ne protège pas de ces refus de prêts.
La taille des entreprises n'est pas non plus une protection contre ces refus.
La logique va même plus loin, désormais : un confrère qui créée un média spécialisé s'est vu lui aussi refuser l'ouverture d'un compte bancaire, au seul motif qu'il traitait de matériels de défense.
Interrogé ce matin par ce blog, Eric Trappier, président du GIFAs (et PDG de Dassault Aviation) a répondu avoir lui aussi référencé des cas de ce type, et s'interroge, par ailleurs, sur le monociblage des groupes français par les campagnes des ONG, alors que les belligérants, au Yémen (un des pays apparus dans le scope des ONG ces dernières années) sont alimentés par tous les grands vendeurs d'armes, venus de tous horizons. La plupart de ces fournisseurs n'ont d'ailleurs pas la moindre structure de contrôle des exportations d'armement.
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