La Légion a très largement participé à la remontée en puissance de l'armée de terre depusi 2015,
comme le rappelle mon camarade Chapleau ici. Ce surcroît d'effecftifs va aussi s'inscarner dans les missions et déploiements dans la France d'outremer, sur les tournantes et peut être les socles d'affectés. Le détachement de légion à Mayotte (DLEM) devrait ainsi être concerné par un renforcement de son format, sans doute par au moins une section de génie, une capacité rare dans cette île très isolée : les sapeurs en képi blanc ne manqueront pas de travail. Une façon aussi de donner des alternatives et perspectives aux personnels du 2e REG, qui se sont plaints il y a quelques mois au CEMAT de conditions générales de vie pas toujours très épanouissantes (ils sont très isolés à Saint-Christols).
La Légion a aussi fait quelques passages en Nouvelle-Calédonie (notamment le 2e REP l'an dernier), permettant d'allier l'utile à... l'utile : clairement, la Légion veut recruter plus de Français dans ses rangs (l'insuffisance d'un socle de Français s'est avéré problématiques ces dernières années pour l'apprentissage des langues), et les Calédoniens fournissent des gabarits et une rusticité appréciés, on le sait déjà, dans le reste de l'armée de terre.
La présence de légionnaires en tournante dans l'île leur permet aussi de mieux profiter des activités d'aguerrissement offertes par le centre local, et d'illustrer également les besoins de recrutement, puisque depuis quelques mois, Nouméa dispose d'une antenne de recrutement de la Légion.
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