Il a volé sur Mirage 2000C et CF-18 : l'ancien pilote de chasse français Siegfried Usal est désormais
aux commandes de Cortaix, la digital factory de Thales au Canada, qu'il a contribué à créer avec une "équipe solide".
La voie n'est pas forcément directe, entre ses débuts au 2/5 Ile-de-France et le pilotage fin de Cortaix, qui oeuvre aussi bien pour les besoins du Canada que sur ceux du groupe, comme par exemple, de façon indirecte, sur le MMT (co-développé avec Dassault Aviation, le monde académique, les PME et les startups), l'apport de l'intelligence artificielle (IA) aux interfaces homme machines sur les aéronefs de demain. La structure a accueilli un évènement sur l'IA ce jeudi, et le propre PDG de Thales, Patrice Caine, venu avec une cohorte de pontes, dont le patron de la technologie, Marko Ermann, celui de la stratégie, du marketing et de la technologie, Philippe Keryer, et le spécialité de l'IA du groupe.
Entre ces deux périodes, Usal a aussi été officier programme de missile Meteor et Mica, commandant d'escadron au 2/12 Picardie, mais aussi aide de camp du président de la République (2007-2010) et attaché de défense au Canada (les trois années suivantes).
Une première carrière bien remplie pour poser les bases de la suivante, et amener à Thales un escadron complet d'experts en AI.
Cette structure pour l'instant unique en dehors des frontières françaises apporte à Thales à la fois en résultats bruts, mais aussi en image, puisque l'électronicien peut se targuer d'avoir investi, et pas hier, au Canada : pôle de référence international pour la signalétique ferroviaire et les commandes de vol de Cessna et Gulfstream, capteurs pour les navires de la marine canadienne (MRC), et même un méga-contrat de MCO pour cette même MRC couvrant 35 ans.
Bref, pas une cabane, mais une entité de 1800 salariés (80.000 dans le groupe à terme d'intégration de Gemalto) générant 500 millions de dollars canadiens (à rapporter aux 15,8 MdEUR de CA groupe).
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