Après des années un peu compliqué, le MCO aérien est-il en passe de sortir de... l'impasse ? En tout
cas, deux contrats viennent, en l'espace de quelques heures simplifier le paysage. Helidax (50% Babcock MCSF et 50% DCI) a récupéré la maintenance des 18 Fennec Terre, permettant, assurait lundi soir Florence Parly, de réduire le coût de l'heure de vol de 50%.
Dans la foulée, Airbus Helicopters a reçu lui aussi un soutien des flottes anciennes : Alouette III, Gazelle, Dauphin et Panther, Puma et Super Puma pour un nombre d'appareils et un périmètre précis encore non connus. Les Fennec Air ne sont pas compris dans le package.
Le même Airbus Helicopters travaille aussi à d'autres gros morceaux pour 2019 : le Tigre sur lequel il sait qu'il est très attendu (les chiffres n'ont jamais été très bons en disponibilité...), mais aussi le Caïman et le Caracal. Des parcs (et des indisponibilités) sur lesquels le président lui-même s'est exprimé, directement ou indirectement : de quoi motiver l'industriel. Car après avoir longtemps réclamé une simplification des processus, l'industriel voit les sujets se décanter : les résultats, mêmes timides, devront donc arriver.
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